Athénée Théâtre Louis-Jouvet

Spectacles passés

saison 23-24

  • Giulia Semenzato & Jadran Duncumb


    Soprano Giulia Semenzato
    Guitare Jadran Duncumb
    Lumières Catherine Verheyde
    Vidéo Yann Chapotel
    Régie vidéo Romain Tanguy
    Surtitres Manuel Nuñez Camelino

    Cher public,

    En raison de l’état de santé de l’un des artistes, nous sommes malheureusement contraints d’annuler le récital de Giulia Semenzato et Jadran Duncumb prévu ce lundi 20 novembre 2023 à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet. 

    Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour ce désagrément.

    Nous étudions la possibilité de reporter ce concert ultérieurement dans la saison et vous tiendrons informés au plus tôt d’une éventuelle date de report.

    En attendant, vous pouvez obtenir un remboursement :

    • Si vous avez acheté vos places sur notre site internet, votre carte bancaire sera recréditée du montant des billets achetés pour ce spectacle (si votre carte de crédit est toujours valide).
    • Si vous avez acheté vos places au guichet ou au téléphone, vous pouvez obtenir le remboursement de vos billets en envoyant votre RIB par mail à billetterie@athenee-theatre.com
    • Si vous êtes en possession de billets achetés via des partenaires (Fnac, TheatreOnline, etc.), la demande de report ou de remboursement devra se faire auprès de ce dernier.

    Vous avez également la possibilité de reporter vos places sur un autre Lundi Musical de la saison.

    La billetterie du théâtre est joignable par mail (billetterie@athenee-theatre.com) ou par téléphone au 01 53 05 19 19 (ce lundi 20 novembre de 16h à 20h et du mardi au vendredi de 14h à 18h) pour toute question.

    Au plaisir de vous retrouver très prochainement au théâtre.

    L’équipe de l'Athénée



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung


  • Konstantin Krimmel, Malcolm Martineau


    Baryton Konstantin Krimmel
    Piano Malcolm Martineau

    Schwanengesang ou Chant du cygne, recueil des derniers lieder de Schubert, alterne entre morceaux légers et dramatiques. Associés aux poètes Heine ou Seidl, ces lieders sont le testament de Schubert dans le genre où il excellait. Le baryton allemand Konstantin Krimmel, réputé pour son agilité et la richesse de son interprétation, sera accompagné par le pianiste écossais Malcolm Martineau, spécialiste du lieder.

    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung

    Au programme : Le Chant du cygne, Schubert

    3 juil. 23

  • La Culotte


    Texte Jean Anouilh
    Mise en scène Émeline Bayart
    Scénographie et costumes Anne-Sophie Grac
    Arrangements musicaux Manuel Peskine
    Lumières Joël Fabing, Melaine Danion
    Assistante à la mise en scène Luciana Velocci
    Réalisation costumes Marie-Eve Wolfrom, Anne Yarmola
    Avec Émeline Bayart, Christophe Canard, Marc Chouppart, Thomas Da Costa, Marc-Henri Lamande, Corinne Martin, Laurent Ménoret, Herrade von Meier
    Régie générale et plateau Samy Petiteville
    Régie lumières Melaine Danion
    Habillage (en alternance) Anne Yarmola & Alexia Laguerre

    Les femmes ont pris le pouvoir : elles souhaitent émasculer tous les hommes soupçonnés de phallocratie. Entre les cochons et les furies, les déviants ne sont pas toujours là où on les attend… La Culotte, pièce farceuse de Jean Anouilh ouvre la saison 2023-24. Émeline Bayart, connue pour sa gouaille et ses talents de comédienne-chanteuse signe la mise en scène. Sa dernière création à l’Athénée en 2023, l’opérette Ô mon bel Inconnu, a été particulièrement remarquée. Avec La Culotte, elle met en lumière une guerre des sexes terrifiante et cruellement drôle où la farce visionnaire côtoie le cauchemar. Les chansons occupent une place essentielle. Anouilh dénonce dans cette pièce la folie et la décadence d’un système qui réduit l’individu au néant en utilisant la carte de l’humour et le code du carnaval où tout peut être inversé : les rôles de genre, la hiérarchie sociale, le haut et le bas, l'endroit et l'envers. Ainsi Anne-Sophie Grac inscrit la scénographie et les costumes dans un univers fantasmagorique où le chaos précède la démesure. Émeline Bayart s’inspire de la force poétique du Satyricon de Fellini et de l’âpre mais hilarant Affreux, Sales et méchants d’Ettore Scola pour décrire une nouvelle société où Monstres et Merveilles cohabitent pour le meilleur… ou pour le pire…



    Production : Centre International de Créations Théâtrales / Théâtre des Bouffes du Nord.
    Coproduction : Athénée Théâtre Louis-Jouvet ; Cercle des partenaires ; Théâtre Montansier / Versailles ; Espace Jean Legendre – Théâtres de Compiègne ; Théâtre Saint-Louis – Pau.

    du 20 sept. 23 au 7 oct. 23

  • La nuit des temps


    Écriture et conception Liora Jaccottet, Pascal Cesari
    Mise en scène Liora Jaccottet
    Jeu Pascal Cesari
    Scénographie et lumières Manon Vergotte
    Création sonore Mathieu Ducarre
    Création vidéo Mario Houlès

    Qui était Jean-Marie Cesari ? De lui, il ne reste pas grand-chose. Une photo de famille en noir et blanc écornée par le temps, quelques souvenirs de ses proches. Pas de quoi éclairer son mystère mais suffisamment pour l’attiser. Liora Jaccottet et Pascal Cesari s’attachent au quotidien, aux invisibles, à celles et ceux que l’Histoire ne retient pas. Parti·es en Corse sur les traces de ce grand-oncle solitaire, cinéphile et sans enfant, décédé depuis longtemps, il·elles tentent de combler les manques de son histoire mais la vérité se dérobe au fur et à mesure de leur enquête. Était-il homosexuel ? Est-il mort du sida ? À défaut de preuves, la fiction prend le relais. Les personnes interrogées deviennent personnages, campés avec malice par un comédien qui se transforme au gré du récit dont il devient le projectionniste bricoleur. En s’appuyant sur les artifices du cinéma, il éclaire, dans un mélange d’artisanat et de délicatesse, secrets de famille et fantasmes pour composer les multiples facettes de ce portrait réinventé.  



    Ce spectacle s’inscrit dans la saison Jeune Création de la Salle Christian-Bérard, en partenariat avec Prémisses.

    Production : Prémisses, Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    Coproduction : Théâtre du Point du Jour, Fabrique de Théâtre / Site Européen de Création
    Avec la participation de la Collectivité de Corse.
    Avec le soutien de L’École du la Comédie de Saint-Étienne / DIESE # Auvergne Rhone-Alpes
    Les artistes ont été soutenus dans le cadre du programme « Création en cours » porté par les Ateliers Médicis.
    Le collectif La Lenteur est associé au Théâtre du Point du Jour de 2022 à 2025.

    Le Cercle des Partenaires et la Fondation des Amis du théâtre des Bouffes du Nord et de l'Athénée-Théâtre Louis-Jouvet soutiennent avec leurs mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.

    du 20 sept. 23 au 30 sept. 23

  • Edouard Pennes - Génération Django


    Contrebasse Edouard Pennes
    Guitare Julien Cattiaux
    Premier violon Jules Dussap
    Violon Charlotte Chahuneau
    Violon alto Issey Nadaud
    Violoncelle Apolline Lafait
    + Guests

    Pour ce projet, le contrebassiste et guitariste Edouard Pennes revisite le répertoire du père spirituel du jazz manouche Django Reinhardt avec un quatuor à cordes, signant ainsi des arrangements inédits, interprétés par la crème de la crème des solistes de la scène manouche actuelle. Minor Swing, Nuages ou encore Troublant Boléro et Swing 48… D’inoubliables mélodies servies par un casting original et talentueux.



    Production : Astérios Spectacles
    9 oct. 23

  • Phèdre


    Texte Sénèque
    Traduction Frédéric Boyer
    Mise en scène Georges Lavaudant
    Lumières Georges Lavaudant & Cristobal Castillo-Mora
    Phèdre Astrid Bas
    la Nourrice Bénédicte Guilbert
    Thésée Aurélien Recoing
    Hippolyte Maxime Taffanel
    le Messager Mathurin Voltz
    Régisseur général Nicolas Natarianni
    Régisseur son Jean-Louis Imbert
    Habilleuse Nathalie Damville

    C’est l’histoire de Phèdre, femme du légendaire et puissant Thésée, roi d’Athènes, qui s’éprend d’Hippolyte, le fils que Thésée a eu avant elle, avec Antiope reine des Amazones. Cet amour impossible, incestueux, détruit non seulement Phèdre et Hippolyte, mais révèle la noirceur du monde, et la violence parfois des liens fragiles, ambigus, d’amour et de haine, de désir et d’interdit, qui unissent familles et enfants, sociétés. Thésée, qui aura affronté le pouvoir, les dieux, le monde souterrain des morts, ne résistera pas à l’amour interdit de Phèdre pour le jeune Hippolyte.

    La nouvelle traduction et adaptation de Frédéric Boyer tend à faire entendre dans une langue française contemporaine la vigueur, la violence, l’étonnement de ce texte qui se met à résonner étrangement avec nos propres violences aujourd’hui. C’est cela que Georges Lavaudant a voulu retrouver en puisant dans la pièce de Sénèque : la passion à l’état brut, quasi sauvage encore. Passion monstre de Phèdre pour Hippolyte, passion archaïque d’Hippolyte pour la chasse, de Thésée pour la guerre... Passions qui tuent indifféremment hommes, femmes, animaux...

    Dans cette « Phèdre » incandescente où décors et costumes sont réduits à l’essentiel, les corps, habillés de lumière et d’ombre, occupent l’espace autant que les mots. Comme dans ces théâtres d’Orient où la force naît de l’épure.



    Coproduction : LG théâtre, Le Printemps des Comédiens. Avec le soutien du Centquatre – Paris.
    La compagnie LG théâtre est conventionnée par le Ministère de la Culture. Phèdre de Sénèque, dans la traduction de Frédéric Boyer, sera publiée aux éditons Actes Sud papiers en septembre 2023.
    Crédit photo : Marie Clauzade

    du 12 oct. 23 au 22 oct. 23

  • I'm deranged


    Un monologue écrit, mis en scène et interprété par Mina Kavani
    Composition musicale Siavash Amini
    Artiste sonore Cinna Peyghamy
    Scénographie Clémence Kazémi
    Création lumières Marco Giusti
    Régie lumières et générale Pierre-Éric Vives
    Collaborateur artistique Maksym Teteruk
    Administration-production Christelle Guillotin

    Parce qu’elle rêvait d’un théâtre et d’un cinéma loin de la dictature et de la censure, Mina Kavani a dû quitter son pays, l’Iran, et comme toute une génération d’artistes, elle a rêvé d’ailleurs. Exilée depuis huit ans, après sa participation comme premier rôle féminin dans le film engagé Red Rose de Sepideh Farsi, c’est maintenant de Téhéran qu’elle rêve. I’m deranged raconte la douleur et la vie suspendue, le chemin d’une femme à travers la dictature et l’exil. Portée par la musique enveloppante de Siavash Amini, interdit quant à lui de quitter le territoire iranien, Mina Kavani nous fait entrer dans son coeur et sa tête. Un sort qu’il et elle partagent avec de nombreux artistes iraniens, exilés à l’intérieur ou à l’extérieur de leur pays.



    Ce spectacle s’inscrit dans la saison Jeune Création de la Salle Christian-Bérard, en partenariat avec Prémisses.

    Production déléguée : Prémisses.
    Production : Grosse Théâtre.
    Coproduction : Le Manège – Maubeuge scène nationale I TU-Nantes scène jeune création.
    Aides à la résidence : Montévideo-Marseille I Le Manège – Maubeuge scène nationale I TU-Nantes.
    Avec le soutien du Conseil Régional des Pays de la Loire.

    Le Cercle des Partenaires et la Fondation des Amis du théâtre des Bouffes du Nord et de l'Athénée-Théâtre Louis-Jouvet soutiennent avec leurs mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.

    du 12 oct. 23 au 22 oct. 23

  • Hélène après la chute


    Texte et mise en scène Simon Abkarian
    Composition musicale Macha Gharibian
    Hélène Aurore Frémont
    Ménélas Brontis Jodorowsky
    Piano, Voix Macha Gharibian
    Piano, Voix le 10 novembre Bettina Kee
    Collaboration artistique Pierre Ziadé
    Création lumière Jean-Michel Bauer
    Création décor Noëlle Ginefri & Philippe Jasko
    Création son Orian Arrachart
    Création costumes Simon Abkarian
    Conception costumes Nathalie Thomas
    Constructeur décors Philippe Jasko
    Régie plateau Maral Abkarian & Philippe Jasko
    Production Pascale Boeglin
    Administration Andrea Nicolodi

    Troie vient de tomber. Pendant que les Grecs se partagent le butin des perdants, un homme et une femme se retrouvent. Ménélas convoque Hélène prisonnière dans la chambre même qu’elle partageait avec Pâris. Tout est faste. Lui a tout mis en scène, tout anticipé. La confrontation tant attendue et redoutée va avoir lieu. Il va pouvoir la tenir enfin et lui dire ce qui, pendant dix ans, lui a rongé le cœur…

    Créé sur la scène de l’Athénée, Hélène après la chute raconte des retrouvailles à la fois attendues et redoutées. Il et elle se regardent, se toisent comme des fantômes qui ne se souviennent plus.

    La parole peine à forcer les portes du silence. Pourtant il leur faudra se parler, il leur faudra faire théâtre, refaire monde et civilisation. Une autre guerre commence, ou plutôt recommence. Les mots sont choisis, acérés, ils frappent et se rendent coups pour coups.

    Hélène est aux aguets, plante ses griffes et ses crocs dans l’épaisseur des silences de cet homme qu’elle ne reconnaît plus, qu’elle va redécouvrir. Entre ces deux êtres dévastés, danse au son du piano, sur une musique composée et interprétée sur scène par Macha Gharibian, une morte Aphrodite. Renaîtra-t-elle de ses cendres ?

    Ménélas, ici interprété par Brontis Jodorowsky, a toujours été décrit comme une brute possessive, un rustre incapable de comprendre, d’entreprendre l’amour. Et Hélène, interprétée par Aurore Frémont (Électre dans la dernière pièce de Simon Abkarian), toujours dépeinte comme une putain qui aurait trahi son mari. Les Grecs en ont fait une faiseuse de guerre, le parangon de la femme qui, en dérogeant à l’ordre établi, détruit l’équilibre des mondes.

    Cette pièce, en déjouant les stéréotypes, redonne de la grandeur et de l’ampleur à ces personnages mythiques dont les antiques et humaines aspirations ne sont pas étrangères aux nôtres.



    Production : La Compagnie des 5 Roues
    Coproduction : La Criée Théâtre National de Marseille, Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Théâtre de Gascogne.
    Avec le soutien de : Théâtre de l'Epée de Bois, Théâtre du Soleil, Athénée Théâtre Louis-Jouvet, DRAC Île-de-France, SPEDIDAM. Action financée par la Région Île-de-France.
    Hélène après la chute de Simon Abkarian est publié aux éditons Actes Sud papiers.

    du 7 nov. 23 au 25 nov. 23

  • Méduses


    Texte et jeu Mélie Néel
    Mise en scène Noémie Schreiber & Cécile Roqué Alsina
    Création lumières Noémie Richard
    Scénographie Simon Primard

    Ce spectacle aborde les sujets du viol et des violences sexuelles.

    Avant, il y avait Papillon, et maintenant, il y a Méduse. Entre les deux, il y a eu le renversement du monde. Avant, il y avait la natation, les copains, Eliott, le lycée, maintenant il y a la douleur, les larmes, et la déchirure. La déchirure d’être devenue, d’un coup, une nuit, la victime d’un mot en “v”, que Méduse n’ose pas prononcer. Depuis, tous les mardis à 18h30, Méduse va à l’hôpital de la ville et elle écoute Niels, Hélène et Alice, parler de ce qu’ils ressentent depuis qu’ils ont eux aussi connu “leur” renversement du monde, la déchirure, le mot en “v”...

    Un texte personnel et bouleversant interprété par son autrice, Mélie Néel, et mis en scène par Noémie Schreiber & Cécile Roqué Alsina.

    Production : Collectif Corpuscule
    Co-production : Théâtre du Hublot

    Avec le soutien du théâtre Les Déchargeurs, le Théâtre du Hublot et Artcena. 

    Texte lauréat de l'aide à la création de textes dramatiques - Artcena.

    Spectacle lauréat du prix du jury 2022 du Festival 'Court mais pas vite', festival dédié à l'accompagnement des premières écritures.

    Le Cercle des Partenaires et la Fondation des Amis du Théâtre des Bouffes du Nord et de l'Athénée Théâtre Louis-Jouvet soutiennent avec leurs mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.
    du 9 nov. 23 au 18 nov. 23

  • Sans faire de bruit


    Création Louve Reiniche-Larroche & Tal Reuveny
    Mise en scène Tal Reuveny
    Jeu Louve Reiniche-Larroche
    Création Sonore Jonathan Lefevre-Reich
    Scénographie Goni Shifron
    Création d'objet Doriane Ayxandri
    Création Lumière Louise Rustan
    Production/ Diffusion Caroline Berthod, Aventurine & cies
    Administration Pauline Raineri

    Automne 2017, la mère de Louve Reiniche-Larroche devient brutalement sourde. De ce choc, Louve Reiniche-Larroche tire, avec sa metteuse en scène Tal Reuveny, un seule-en-scène intimiste où elle enquête auprès des membres de sa famille sur les conséquences de cet événement bouleversant.

    Sans Faire de Bruit est un portrait de famille explosif, où chaque personnage apparaît au fil d’enregistrements, retransmis sur scène par la comédienne via un minutieux travail de synchronisation labiale. Au-delà du récit familial, le spectacle met le son au centre de son dispositif scénique pour évoquer son absence et son essentialité.



    Production : Compagnie Nachepa
    Soutiens institutionnels : Ville de Paris, Association Beaumarchais-SACD, SPEDIDAM

    Le Cercle des Partenaires et la Fondation des Amis du Théâtre des Bouffes du Nord et de l'Athénée Théâtre Louis-Jouvet soutiennent avec leurs mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.

    du 23 nov. 23 au 2 déc. 23

  • Yom


    Composition, clarinette Yom
    Piano Léo Jassef

    En 2020 Yom enregistrait l’album Célébration en duo avec le pianiste Léo Jassef. Annonce d’une naissance à venir, il y dévoilait des compositions inscrites dans la continuité d’une recherche musicale tournée vers la contemplation et le sacré.

    Ce travail épuré au-delà ou en-deçà de l’harmonie, de la mélodie ou du rythme se poursuit aujourd’hui sur un nouvel album, Alone in the light. Dans ce disque intime et nocturne, Yom part à la rencontre des ancêtres enfouis en lui. Des multitudes tapies dans l’ombre de l’Histoire qui laissent en chacun de nous une particule de présence, qui nous construisent et qui parfois s’expriment avec ou à travers nous.

    Multitude, solitude…

    Alone in the light creuse le sillon d’une longue quête intérieure où il est question de secret, de temps perdu et retrouvé. Mais s’il lui arrive de rugir quelquefois violemment en réponse aux tempêtes et aux drames traversés, la clarinette de Yom nous ouvre la voie voluptueuse d’une lumière tranquille. Comme la promesse d’une aube apaisée…



    Production : Anteprima
    27 nov. 23

  • Le petit livre d'Anna Magdalena Bach


    Écrit et réalisé par Agathe Mélinand
    À partir du "Notenbüchlein für Anna Magdalena Bach" (1725)
    de Jean-Sébastien Bach, Carl Philipp Emanuel Bach, François Couperin
    Et inspiré du film "Chronique d’Anna Magdalena Bach" de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet (1968)
    Jeu Christine Brücher, Fabienne Rocaboy
    Clavecin et clavicorde Béatrice Martin
    Piano Charles Lavaud
    Lumières Michel Le Borgne
    Son Morgan Conan-Guez
    Administration, production Colin Pitrat et Iris Cottu – Les Indépendances

    Anna Magdalena Bach, la deuxième femme de Jean-Sébastien Bach, l’épousa à l’âge de vingt ans et lui donna treize enfants dont cinq survécurent.

    Chez les Bach, on parle et on vit musique ! Malgré les épreuves : la mort des enfants, le manque de reconnaissance, les soucis d'argent... elle est le coeur battant de cette famille hors normes. Cantatrice avant son mariage, Anna Magdalena reste musicienne ensuite. Dans leur maison de Leipzig, elle apprend le clavecin, un peu l'orgue, et effectue des travaux de copie pour son mari.

    Le petit livre d’Anna Magdalena Bach rend hommage à cette figure, peut-être oubliée, d’une famille hors normes, en s’inspirant du deuxième petit livre de musique offert par Bach à sa femme.

    La dramaturge et metteuse en scène Agathe Mélinand s'inspire de Notenbüchlein paru en 1725 et du film Chronique d’Anna Magdalena Bach, réalisé en 1968 par Jean-Marie Straub et Danièle Huillet. Elle nous raconte le Notenbüchlein tenu par toute la famille qui se feuillette comme un album de photos en musique. Une musique pour apprendre, s'amuser, recommencer... Si Bach, génial pédagogue, y est très présent, le carnet comprend aussi des pièces des fils Bach, de Couperin et de Telemann.

    À propos de Chronique d’Anna Magdalena Bach, un des plus beaux films de musique, une œuvre brutale et douce, austère et voluptueuse. Straub disait : « Je crois qu’on avait d’abord envie de raconter une histoire d’amour ». C’est donc un spectacle sur la musique, l'amour et la musique, l'amour de la musique. Comment on la fait, comment on l’apprend, comment on la vit, quand votre père, votre professeur, votre mari est… Jean-Sébastien Bach.

    Sur scène, Agathe Mélinand compose avec deux comédiennes, Christine Brücher et Fabienne Rocaboy, et deux instrumentistes, Béatrice Martin et Charles Lavaud. Il y a un piano, un clavecin et un clavicorde, comme ceux que Bach aimait tant, des lampes un peu partout. Comme à la maison. Il n’y a pas de costumes d’époque. Et comme, chez les Bach, on vivait et on jouait avec et pour les enfants, c’est aussi un spectacle pour les enfants.



    Production : Pel-Mel Groupe (Laurent Pelly - Agathe Mélinand).
    Coproduction : MC2 - Grenoble, Théâtre de la Cité CDN Toulouse Occitanie. Répétitions: Le Centquatre - Paris et la MC2 - Grenoble. Avec le soutien de la Spedidam et de l’ADAMI. Le Pel-Mel Groupe est conventionné par le Ministère de la Culture.
    Remerciements à Olivier Fortin pour le prêt de son clavecin pour les répétitions.

    du 29 nov. 23 au 3 déc. 23

  • Chloé & Vassilena Serafimova - Sequenza


    DJ et productrice Chloé
    Percussions et marimba Vassilena Serafimova

    Débutée sur un one shot en 2017, la collaboration entre la productrice / compositrice et DJ française Chloé et l’instrumentiste d’origine bulgare
    Vassilena Serafimova se prolonge depuis en live et en studio. Un duo inédit entre machines et percussions, électronique et acoustique qui se conjugue au futur.

    Production : Julie Tippex
    4 déc. 23


  • Petteri Iivonen, Alphonse Cemin, Aurélien Sabouret


    Violon Petteri Iivonen
    Violoncelle Aurélien Sabouret
    Piano Alphonse Cemin

    C’est un duo complice que l’on retrouve sur la scène de l’Athénée : Petteri Iivonen, violon solo à l’Orchestre de l’Opéra National de Paris joue aux côtés du directeur artistique des Lundis musicaux, le pianiste Alphonse Cemin. Un programme dédié à Ravel, Debussy et Sibelius.

    Programme

    Sibelius Danse Champêtre (1925) 
    Debussy Sonate pour violon et piano (1917)
    Debussy Sonate pour violoncelle et piano (1917) 
    Ravel Sonate pour violon et violoncelle  (1920)
    Ravel Sonate en sol pour violon et piano (1927)



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung

    18 déc. 23

  • Le Voyage de Gulliver


    Une libre adaptation du roman de Jonathan Swift par Valérie Lesort
    Mise en scène Valérie Lesort, Christian Hecq
    Assistant à la mise en scène Florimond Plantier
    Création et réalisation des marionnettes Carole Allemand, Fabienne Touzi dit Terzi
    Assistante à la réalisation des marionnettes Louise Digard, Alexandra Leseur-Lecocq
    Scénographie Audrey Vuong
    Costumes Vanessa Sannino
    Lumières Pascal Laajili
    Musique Mich Ochowiak, Dominique Bataille
    Accessoires Sophie Coeffic, Juliette Nozières
    Collaboration artistique Sami Adjali
    Création maquillage Hugo Bardin
    Le Savant, Soldat, Soldat blefescudien Renan Carteaux
    Myéline, Soldat blefescudien, la Reine de Blefescu Valérie Kéruzoré
    Cachaça, Soldat blefescudien Valérie Lesort
    Skyresh, Soldat Caroline Mounier
    Gulliver Mathieu Perotto
    Soldat, Sollis Pauline Tricot
    Soldat, Cérumen, le Cuisinier, Soldat blefescudien Nicolas Verdier
    L’Empereur Éric Verdin

    Prêts à embarquer pour un voyage fantastique ? Les enchanteurs Valérie Lesort et Christian Hecq mettent en scène Le Voyage de Gulliver, récompensé par les Molières de la création visuelle et sonore ainsi que de la mise en scène en 2022. Cette satire sociale de Jonathan Swift, censurée à sa parution en 1726, est adaptée ici par Valérie Lesort, qui se concentre sur l’épisode de l’île de Liliput.

    Aux côtés de Gulliver, chirurgien anglais du XVIIIème siècle, nous découvrons ces minuscules habitants, les liliputiens, qui se battent avec leurs voisins au sujet d’un œuf à la coque. Cette histoire fantasque est incarnée par de petites marionnettes hybrides, intégrant les visages de comédiens en chair et en os (on se souvient en effet de Christian Hecq interprétant Mr Herck sur Canal +), confrontés au comédien à taille humaine, Gulliver. Une mise en scène pleine de poésie, qui est la marque du tandem Valérie Lesort et Christian Hecq.

    Multirécompensé pour ses spectacles, le duo s’est également distingué avec 20 000 lieues sous les mers d’après Jules Verne, présenté en 2015 à la Comédie- Française, avant d’autres succès comme La Mouche aux Bouffes du Nord, La petite Balade aux enfers à l’Opéra-Comique et plus récemment Le Bourgeois gentilhomme à la Comédie-Française.

    Un spectacle avec plusieurs clés de lecture, pour les petits et les grands.



    Production : Centre International de Créations Théâtrales / Théâtre des Bouffes du Nord, Compagnie Point Fixe. Coproduction : Les Célestins, Théâtre de Lyon ; Espace Jean Legendre – Théâtres de Compiègne ; Théâtre de Caen ; Théâtre de Saint-Maur ; Théâtre National de Nice ; MA scène nationale – Pays de Montbéliard ; La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle ; Théâtre de Sartrouville ; Le Bateau Feu, Scène Nationale de Dunkerque ; Le Grand R, Scène Nationale de La-Roche-sur-Yon ; Théâtre Edwige Feuillère Vesoul. 
    Avec le soutien du Théâtre Donald Cardwell, Draveil, du Fonds d'Insertion professionnelle de L’Académie de l’Union - ESPTL, DRAC Nouvelle-Aquitaine et Région Nouvelle-Aquitaine.

    du 21 déc. 23 au 4 janv. 24


  • La vengeance est un plat.


    Une libre adaptation de "Titus Andronicus ou La Très Lamentable Tragédie romaine de Titus Andronicus" de William Shakespeare
    Conception, mise en scène et scénographie Sophie Perez
    Textes Sophie Perez, Pacôme Thiellement (deux premiers actes), William Shakespeare
    Assistant à la mise en scène Baptiste De Laubier
    Costumes Sophie Perez, Corine Petitpierre
    Bande originale Sophie Perez
    Musique Xavier Boussiron
    Création Lumière Fabrice Combier
    Création Son Félix Perdreau
    Régie générale Léo Garnier
    Régie plateau & assistanat à la scénographie Adrien Castillo
    Régie Lumière Gildas Roudaut
    Sculptures Dan Mestanza
    Accessoires Adrien Castillo
    Construction décor Daniel Mestanza, Atelier de la MC93, Marion Duvinage, Théo Jouffroy
    Réalisation costumes Anne Tesson
    Administration & production Julie Pagnier
    Assistée d' Anaël Lallouette-Zylbersztain
    Assistant de production Sacha Tricot
    Avec Sophius, le clown Les p’tits enfants, Aaron, une goth, un chien, la directrice du petit théâtre de la chatte, l’assassin n°1 Sophie Lenoir
    Stéphanus, le clown La godasse, le Roi de la trompette, le Cuistot, Pépé-mémé, un Goth, Marcus, Saturninus, l’assassin n°2 Stéphane Roger
    Marlènicus, le clown Empty Dumpty, Lucius le morveux, Tamora, l’assassin n°3 Marlène Saldana
    Gillius, le clown Frank Zappata, le deuxième Cuistot, Titus, l’assassin n°4 Gilles Gaston Dreyfus
    Françoisinus, le clown Lady Gacie, Tamora, le Docteur Klein, Lucius, l’assassin n°5 Françoise Klein
    Le clown Mimine, Lavinia, l’assassin n°6 Erge Yu
    Cheerleader, la Musicienne baroque Marie Pierre Brébant
    Cheerleader, Démétrius Adrien Castillo
    Cheerleader, Chiron Baptiste De Laubier

    Imaginez quelqu’un qui a perdu vingt-et-un fils au champ de bataille, qui a tué le vingt-deuxième dans un accès de rage, qui a une fille victime d’un viol et amputée sauvagement de ses deux mains et de sa langue ; qui a deux autres fils qui sont injustement accusés d’un meurtre. On lui signale qu’il peut épargner la peine de mort à ses deux fils s’il se coupe lui-même une main. Il s’y exécute, mais on lui renvoie les deux têtes de ses fils et sa main avec un mot railleur… On attend qu'une suprême fureur brise toutes les digues, mais Titus rit seulement. En sortant avec son frère avec les deux têtes sur les bras, il dit à sa fille, comme pour ne pas la laisser à part : « Porte ma main, ma douce, entre tes dents. » Réputée pièce la plus sanglante de William Shakespeare et parmi les moins jouées, Titus Andronicus ou La Très Lamentable Tragédie romaine de Titus Andronicus est moins une histoire de vengeance qu’une histoire de chaos. Rien d’étonnant donc à ce qu’elle trouve un écho auprès de la compagnie du ZEREP, dirigée par la plasticienne de formation Sophie Perez, dont la particularité est d’explorer un théâtre délibérément affranchi de la moindre hiérarchie, « où bordels populaires et raffinements avant-gardistes sont renvoyés dos-à-dos pour mieux en éprouver les mystères et les mystifications ». La vengeance est un plat. est une exploration éclairée, métaphorique et très personnelle de Titus Andronicus. La scénographie et les costumes signés Sophie Perez plantent une sorte d’esthétique maudite, entre pénitents affairés, têtes coupées, marching band hypnotique, colonnes antiques et ruines grandioses, on assiste à un carnaval psychique, une parade antique sans concessions.



    Production : Compagnie du Zerep.
    Coproduction : MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis Bobigny, Théâtre Saint Gervais Genève.
    Avec le soutien de : Dance Reflections by Van Cleef & Arpels.
    Avec l’aide de la SPEDIDAM.
    Avec le soutien du Centre National de la Danse, Pantin ; Le Carreau du Temple, Paris ; La Compagnie DCA Saint-Denis. La Compagnie du Zerep reçoit le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France. Action financée par la Région Île-de-France.

    du 9 janv. 24 au 21 janv. 24

  • Erik Truffaz - Rollin’ & Clap


    Trompette Erik Truffaz
    Basse Marcello Giuliani
    Claviers Alexis Anérilles
    Guitare Matthis Pascaud
    Batterie Raphaël Chassin

    Trompettiste de jazz, Erik Truffaz s’inscrit en artiste explorateur de tous les genres. Tout au long de ses albums, il n’a cessé de se renouveler et d’oser d’audacieux mélanges entre jazz, pop, électro, musiques traditionnelles, classique et de cinéma… Dans son dernier album, Rollin’, il rend hommage aux musiques de film qui l’ont accompagné tout au long de sa vie, de Fantomas à La Strada en passant par l’improvisation de Miles Davis dans Ascenseur pour l'échafaud...

    Production : Anteprima
    22 janv. 24

  • Haru


    Conception, Scénario, Chant, Jeu Romie Estèves
    Conception, Mise en scène Jean-Yves Ruf
    Livret Joël Bastard
    Compositeur Camille Rocailleux
    Direction musicale Mathieu Ben Hassen
    Scénographie Laure Pichat
    Costumes Claudia Jenatsch
    Son Baptiste Chouquet & Clément Tranchant
    Lumière Victor Egéa
    Violoncelle Marwane Champ
    Guitares Jérémy Peret
    Clarinette, Clarinette basse Joséphine Besançon
    Flûtes Samuel Bricault
    Percussion, Dispositif électronique Mathieu Ben Hassen
    Régie générale Jérôme Pigeon
    Régie lumières Valentin Mouligné

    Une femme erre sur un tas de rebuts. Elle semble y avoir élu domicile. Elle ramasse par terre des objets qu’elle trie, pour retrouver son esprit, pour chercher la raison de sa seule présence vivante ici, après ce qui semble avoir été un cataclysme… Elle picore quelques phrases au hasard dans un livre, parle toute seule, parfois à elle-même, parfois à une vieille bouilloire, une radio, un câble. Elle parle, murmure, chantonne, baragouine.

    Après le succès de Vous qui savez ce qu'est l'amour en 2019 et 2021 à l’Athénée, dans un seule-en-scène où elle jouait littéralement tous les personnages des Noces de Figaro, la mezzo-soprano Romie Estèves revient accompagnée de cinq musiciens, dont son complice de longue date, le guitariste Jérémy Peret. À la mise en scène, Jean-Yves Ruf crée un univers de décombres, soutenu par la partition de Camille Rocailleux, compositeur qui aime sortir des sentiers battus et a écrit pour Camille, Benjamin Biolay comme pour le théâtre et le cinéma.

    Romie Estèves incarne Haru, cette femme qui erre... Qui est-elle ? S’appelle-t-elle vraiment Haru ? Elle n’en est plus sûre, tant ses souvenirs sont fragmentaires. Le livret du poète Joël Bastard raconte une femme qui tire les fils de sa mémoire, parlant-chantant pour se tenir compagnie. Il semble qu’elle œuvre à quelque chose, semble savoir ce qu’elle fait en manipulant et triant les objets, elle compose des chants, de fulgurants poèmes absurdes avec les phrases qu’elle lit ou qui la traversent. Son être se recompose en même temps que sa mémoire, en même temps que son œuvre, et avec lui l’engendrement de l’art, de la vie, d’un monde peut-être.



    Production : Compagnie La Marginaire. Coproduction : Chat Borgne, OARA (Office Artistique Région Nouvelle-Aquitaine) ; Théâtre de Sénart SN ; Maison de la Culture de Bourges SN ; Gallia Théâtre / APMAC / Abbaye aux Dames de Saintes ; Opéra de Limoges ; Théâtre des Quatre Saisons Gradignan ; TNP de Villeurbanne ; Tréteaux de France CDN d’Aubervilliers.

    Avec le soutien de
    : Caisse des Dépôts, DRAC Nouvelle Aquitaine ; Département Gironde ; ADAMI et SPEDIDAM.

    Partie musicale enregistrée par le Chœur de l’Opéra de Limoges et l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Limoges - Nouvelle Aquitaine.
    du 25 janv. 24 au 27 janv. 24

  • Jenny Daviet & Alphonse Cemin


    Soprano Jenny Daviet
    Piano Alphonse Cemin

    La soprano Jenny Daviet retrouve la musique de Messiaen qui l’avait fait remarquer, elle qui sait capturer « l'étrange mélange d'érotisme et de mysticisme catholique dans les mots qui ont été écrits par Messiaen lui-même. » (The Telegraph). Avec Alphonse Cemin, ils proposent un portrait de ce compositeur unique et si attachant.

    Programme

    Olivier Messiaen, 3 mélodies, poèmes de Cécile Sauvage et du compositeur 

    Pourquoi
    Le sourire 
    La fiancée perdue 

    Claire Delbos, extraits de L’âme en bourgeon, poèmes de Cécile Sauvage 

    Dors…
    Je suis là…
    Te voilà hors de l’alvéole …
    Te voilà, mon petit amant…
    Ai-je pu t’appeler de l’ombre…

    Claude Debussy, Feux d’artifice, extrait du deuxième livre des Préludes 
    Nuits Blanches, poèmes du compositeur 

    Nuit sans fin
    Lorqu'elle est entrée

    Olivier Messiaen, Chants de Terre et de Ciel, poèmes du compositeur

    Bail avec Mi 
    Antienne du silence 
    Danse du bébé pilule 
    Arc en ciel d’innocence 
    Minuit pile 
    Résurrection



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung

    29 janv. 24

  • Musique de tables


    D'après la partition de Thierry de Mey
    Conception et interprétation Éléonore Auzou-Connes, Emma Liégeois & Romain Pageard
    Collaboration artistique Claire-Ingrid Cotanceau & Thomas Pondevie
    Scénographie Jean-Pierre Girault
    Création lumière et son Auréliane Pazzaglia
    Régie lumière et son Mona Guillerot / Thierry Laille

    Trois visages, six mains et trente doigts sont les personnages de ce spectacle peu ordinaire. Musique de tables, composée par Thierry de Mey en 1987, est une partition pour trois percussionnistes disposant de tables pour seuls instruments. Les doigts, les ongles, les paumes ou encore les phalanges créent la musique. L’interprète est, comme rarement, soumis à l’intransigeance de la partition.

    Originalité de cette variation : elle n’est pas menée par trois percussionnistes mais trois comédiens. Dans cette partition qui se situe entre musique et danse, ils décident d’explorer la dimension théâtrale qui s’y cache. Ils ont alors prolongé et enrichi cette pièce brève et créé une forme théâtrale sur la perfection et l’accident, la relation à l’autre, entre harmonie et dissonance.



    Ce spectacle s’inscrit dans la saison Jeune Création de la Salle Christian-Bérard, en partenariat avec Prémisses.

    Production : La Pop

    Production déléguée : Prémisses – Office de production artistique et solidaire pour la jeune création
    Coproduction : Nouveau Théâtre de Montreuil - CDN
    Soutien : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.

    Le Cercle des Partenaires et la Fondation des Amis du théâtre des Bouffes du Nord et de l'Athénée-Théâtre Louis-Jouvet soutiennent avec leurs mécènes la programmation Jeune Création de la salle Christian-Bérard.
    du 29 janv. 24 au 12 févr. 24

  • La révolution au cœur


    D’après les textes des poètes russes Wladimir Maïakovski, Boris Pasternak, Sergueï Essénine, Anna Akhmatova, Daniil Harms, Alexandre Blok, Ivan Bounine, Ossip Mandelstam, Maximilian Volochine, Ilia Zdanevitch, Vélimir Khlebnikov, Marina Tsvétaïeva, Alexandre Pouchkine
    Musique et dialogues Christian Olivier
    Mise en scène Nadège Prugnard, Christian Olivier
    Collaboration artistique et traduction André Markowicz
    Violon Ilia Zelitchonok
    Guitare Martial Bort
    Batterie-machine Delphine Langhoff
    Piano, scie musicale, trompette Pierre Payan
    Accordéon Clarisse Catarino
    Danseuse, comédienne Ioulia Plotnikova
    Danseur, comédien Renat Shuteev
    Son Wladimir Sorokine
    Lumière, vidéo David Conier
    Images d'archive Film Images
    Image vidéo typo Les Chats Pelés
    Photos Svetlana Sunnyhunter
    Régie Xavier Robert
    Administratrice Catherine Perez

    « Nous détruirons le monde d’avant, jusque dans ses fondements, pour bâtir notre monde à nous, qui n’était rien deviendra tout ». (chant révolutionnaire russe). Deux amants, pris dans la tourmente du monde, se disent leur amour l’un pour l’autre mais aussi pour la vie et pour la liberté. Leurs mots intemporels frappent au cœur et viennent rencontrer la grande Histoire. Ils se parlent et nous parlent de l’engagement, de la résistance, du sacrifice. Et par-dessus tout, de ce qui nous survit. Ces propos s’entrecroisent avec la mise en musique d’autres mots qui ont été écrits il y a bien longtemps, mais qui résonnent encore aujourd’hui avec autant de force : les poèmes d’artistes russes, de Marina Tsvetaïeva à Alexandre Pouchkine en passant par Ivan A. Bounine, enthousiasmés par la révolution d’octobre 1917 qu’ils ont vécue, et qui racontent l’exaltation, la solidarité, l’amitié et l’amour, mais aussi la persécution, l’exil, le bagne, la misère et la mort pour certains.

    Amoureux de longue date de l’histoire de la révolution russe et de ses poètes, Christian Olivier, connu également comme chanteur des Têtes Raides, a sélectionné et traduit certains poèmes avec l’aide de son ami le poète et traducteur André Markowicz. À l’écoute des textes, il a composé des musiques et parfois mélangé les deux langues pour mieux rendre la musicalité propre du russe.

    Accompagné par cinq instrumentistes et deux danseurs, mis en scène en binôme avec Nadège Prugnard, Christian Olivier rend un vibrant hommage à ces poètes. La musique, les mots, le chant, la danse et les images entraînent le spectateur dans la profondeur des pensées et des sentiments, au cœur même d’une révolution.



    Production : Le Terrier Productions en accord avec Astérios Spectacles.
    Avec le soutien de : Le Canal – Théâtre à Redon, l'ADAMI, le CNL et la SACEM.

    du 1er févr. 24 au 2 févr. 24

  • Soirée de guitare classique espagnole


    Guitare et chant Angélica Rodríguez
    Quatuor à cordes Cuarteto Chagall

    Pour la première fois à Paris, la chanteuse et guitariste Angélica Rodríguez jouera sur la scène de l'Athénée aux côtés du quatuor à cordes espagnol « Cuarteto Chagall ».

    Cette soirée est dédiée à Ángel G. Piñero (1932-2022), qui consacra sa vie à la guitare pour enrichir le patrimoine musical de la guitare classique espagnole. Ángel diffusa sa guitare et son caractère de Cadix et espagnol dans le monde entier.

    Au programme, des œuvres d'Ángel et d'autres grands compositeurs espagnols, tels que Francisco Tárrega, Isaac Albéniz et Eduard Toldrá.

    Angélica est une jeune artiste du Paraguay, qui maîtrise l'art de la guitare et du chant lyrique. Formée au Paraguay et en Italie, où elle vie, elle a remporté des prix de grands concours internationaux et a donné des récitals dans des festivals importants.

    Le quatuor à cordes « Cuarteto Chagall », d’Espagne, est composé de Cristina Pascual Godoy (violon), Sergio Gómez (violon), Abel Nafee Rosch (alto) et Irene Celestino (violoncelle). Le quatuor a participé à de nombreux concerts en Espagne et à l’international et collabore activement à la diffusion des œuvres d'Ángel.

    Cette soirée sera au profit du Mécénat Chirurgie Cardiaque, qui permet à des enfants atteints de malformations cardiaques d’être opérés lorsque cela est impossible dans leur pays, faute de moyens techniques ou financiers.

    Pour plus d’information sur Ángel et son oeuvre et sur les artistes :

     

    Pour en savoir plus sur le Mécénat Chirurgie Cardiaque : https://mecenat-cardiaque.org/

     



    Producteur : ASOCIACIÓN DE GUITARRA CLÁSICA ESPAÑOLA ÁNGEL G. PIÑERO
    Partenaires : Instituto Cervantes de Paris / Ambassade Espagnole à Paris

    Au profit de Mécénat Chirurgie Cardiaque
    5 févr. 24

  • Birds


    "Aventures et Nouvelles aventures" de György Ligeti
    Et "Eight songs for a mad King" de Peter Maxwell Davies
    Direction musicale, conception et piano Bianca Chillemi
    Par l’Ensemble Maja
    Soprano Anne-Laure Hulin
    Mezzo-soprano Romie Estèves
    Baryton Pierre Barret-Mémy, Vincent Bouchot
    Violon Apolline Kirklar
    Violoncelle Clotilde Lacroix
    Contrebasse Rémi Demangeon
    Flûte traversière Samuel Bricault
    Clarinette Joséphine Besançon
    Cor Mathilde Fèvre
    Clavecin Grégoire Laugraud
    Percussion Valentin Dubois
    Piano Bianca Chillemi
    Scénographie Cécilia Galli
    Lumières Daniel Lévy
    Costumière Ninon Lechevallier

    Avec Birds, l’Ensemble Maja, lauréat 2023 du tremplin Jean-Claude Malgoire porté par l’Atelier lyrique de Tourcoing, pose la barre haut avec deux monstres sacrés de la musique du XXe siècle : les Aventures et Nouvelles aventures de György Ligeti aux côtés des Eight Songs For A Mad King de Sir Peter Maxwell Davies. Une véritable incursion dans le théâtre musical avec deux œuvres ambitieuses.

    Ici, chanteurs et instrumentistes sont au service d’une même finalité : être un acteur éloquent de l’histoire affective qui se joue à l’intérieur de la musique.

    György Ligeti – compositeur juif-hongrois ayant connu le nazisme et le bolchévisme – et Sir Peter Maxwell Davies – compositeur officiel de la reine d’Angleterre Elisabeth II – interrogent chacun à leur manière les notions de pouvoir et d’oppression.

    Eight Songs For A Mad King met en scène Georges III, roi d’Angleterre devenu fou sur la fin de sa vie. Cette maladie le révèle en tant qu’homme, qu’on apprend profondément amoureux des oiseaux, dont le chant perdure même emprisonnés, même les ailes coupées. C’est un spectacle sur la résistance par le chant, le rire, les cris, les pleurs… ce « langage affectif », universel et irrépressible, cher à György Ligeti.

    Réunir Ligeti et Maxwell Davies ? Une évidence en ce que la musique, art de l’indicible par excellence, art émotionnel par essence, est le moyen de nous rendre à nos émotions, nichées au cœur de notre humanité profonde.



    Production : Ensemble Maja
    Coproduction : l’Atelier Lyrique de Tourcoing
    Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
    Avec le soutien de l’Adami, du Centre national de la musique, de la Maison des musiques contemporaines, de la Fondation Singer Polignac et du Jeune Théâtre National.

    du 8 févr. 24 au 10 févr. 24

  • Anna Prohaska, Lars Eidinger & Eric Schneider


    Soprano Anna Prohaska
    Comédien Lars Eidinger
    Piano Eric Schneider

    La soprano Anna Prohaska invite le pianiste Eric Schneider et l’acteur de théâtre et de cinéma Lars Eidinger, inoubliable Richard III, pour une soirée autour d’une figure incontournable et tragique de la littérature Shakespearienne, la sombre et mélancolique Ophélie, dans un programme qui traverse cinq siècles de poésie, de théâtre et de musique.

    Programme

    Johannes Brahms
    Funf Lieder der Ophelia
    Nichtigall

    Felix Mendelssohn
    Schilflied

    Hugo Wolf
    Erstes Liebeslied eines Mädchens

    Arthur Honegger
    Trois chansons extraites de La Petite Sirène
    de Hans Christian Andersen

    Franz Schubert
    Romanze aus Rosamunde

    Richard Strauss
    Drei Lieder der Ophelia

    Kurt Weill
    Die Ballade vom ertrunkenen Mädchen

    Robert Schumann
    Herzeleid

    Hector Berlioz
    La mort d’Ophélie

    Franz Schubert
    Der Tod und das Mädchen

    John Dowland
    Sorrow, Stay

    Lecture de textes de Shakespeare, Georg Heym, Heiner Müller & Georg Trakl



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung

    12 févr. 24

  • Pelléas et Mélisande


    Musique Claude Debussy
    Livret Maurice Maeterlinck
    Mise en scène Moshe Leiser, Patrice Caurier
    Assistant à la mise en scène Arthur Hauvette
    Préparation musicale Jean-Paul Pruna / Martin Surot
    Création Lumière Christophe Forey
    Régisseur général Patrick Olivier
    Costumière/Habilleuse Sandrine Dubois
    Pelléas, petit-fils d’Arkel Jean-Christophe Lanièce
    Mélisande Marthe Davost
    Golaud, petit-fils d’Arkel et demi-frère de Pelléas Halidou Nombre
    Arkel, roi d’Allemonde Cyril Costanzo
    Geneviève, mère de Golaud et Pelléas Marie-Laure Garnier
    Yniold, fils de Golaud Cécile Madelin
    Pianiste les 15, 17 et 19 février Martin Surot
    Pianiste les 21, 23 et 25 février Jean-Paul Pruna

    Dans un royaume lointain, gouverné par le vieil Arkel, le Prince Golaud rencontre une mystérieuse jeune fille dans les bois, Mélisande, qu’il épouse. Il la présente à son frère, Pelléas, et tous deux tombent amoureux… On ne présente plus le chef-d’œuvre de Debussy, Pelléas et Mélisande, créé en 1902. On ne présente pas non plus le duo de metteurs en scène Moshe Leiser et Patrice Caurier, passés par les plus grandes scènes d’opéra (Covent Garden, Salzbourg, Opéra de Lyon…).

    Après une première mise en scène de l’œuvre il y a vingt ans, au Grand Théâtre de Genève, l’émotion du duo est intacte - mais le projet différent. Pour cette proposition de la Fondation Royaumont, Moshe Leiser et Patrice Caurier partent de la version pour piano écrite par Debussy et rarement entendue depuis sa création. Ce qu’ils défendent : porter les mots du poète par la musique. Démontrer, pour ceux qui en douteraient encore, que l’opéra est avant tout théâtre.

    La forme d’opéra de chambre renforce l’impression d’un huis-clos explosif. Le spectacle révèle dans ces rôles, des chanteurs parmi les plus doués de la jeune génération de la scène lyrique française : Jean-Christophe Lanièce (Pelléas), Marthe Davost (Mélisande), Halidou Nombre (Golaud), Marie-Laure Garnier (Geneviève), Cyril Costanzo (Arkel) et Cécile Madelin (Yniold). Un travail de haute exigence artistique a été réalisé lors d’une résidence de préparation à l’abbaye de Royaumont. Tous aussi bouleversants les uns que les autres, les chanteurs réussissent un tour de force : faire entendre la finesse de l’écriture vocale de Debussy aussi bien que la subtilité du texte de Maeterlinck. Les pianistes Martin Surot et Jean-Paul Pruna font sortir de leur instrument une très riche palette de couleurs orchestrales. De la première à la dernière note, c’est un spectacle d’une très grande puissance que cette troupe lyrique d’exception nous fera entendre.



    Production : Fondation Royaumont.
    Coproduction : Châteauvallon-Liberté, scène nationale ; La Scène nationale d’Orléans ; Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise ; Centre des bords de Marne, Scène conventionnée d’Intérêt National – Art et Création du Perreux-sur-Marne ; Le Parvis Scène Nationale Tarbes-Pyrénées ; Vichy Culture - Opéra de Vichy ; Clermont-Auvergne Opéra ; Scène Nationale de Saint-Quentin en Yvelines.

    du 15 févr. 24 au 25 févr. 24

  • Canticles de Britten


    Ténor Allan Clayton
    Baryton George Humphreys
    Contre-ténor Christopher Lowrey
    Piano Julius Drake
    Harpe Olivia Jageurs
    Cor Richard Watkins
    Récitante Dame Harriet Walter

    Ovationné à Garnier dans le rôle-titre de l’opéra Peter Grimes de Benjamin Britten, le ténor britannique Allan Clayton retrouve son compositeur fétiche pour l’intégrale de ses Canticles, chef-d’oeuvres de théâtre de chambre exceptionnellement réunis en une soirée. Avec Julius Drake, ils invitent George Humphreys, Christopher Lowrey Olivia Jageurs et Richard Watkins pour interpréter les morceaux et Dame Harriet Walter pour réciter les poèmes avant leur mise en musique.

    Programme

    Canticles, Benjamin Britten

    Canticle I My beloved is mine and I am his, Op. 40

    Canticle V The Death of Saint Narcissus, Op. 89

    Canticle IV The Journey of the Magi, Op. 86

    Canticle III Still falls the rain, Op. 55

    Canticle II Abraham and Isaac, Op. 51



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung

    26 févr. 24

  • Gosse de riche


    Musique Maurice Yvain
    Livret Jacques Bousquet & Henri Falk
    Mise en scène Pascal Neyron
    Les Frivolités Parisiennes
    Scénographie & lumières Camille Duchemin
    Collaboration artistique Elisabeth de Ereno
    Conseil artistique Christophe Mirambeau
    Chef de chant Etienne Jacquet
    Production musicale menée sans chef d'orchestre
    Chorégraphie Aure Wachter
    Création costumes Sabine Schlemmer
    Réalisation des costumes Julia Brochier, Anaïs Parola & Selma Delabrière
    Réalisation chapeaux de Madame Patarin Laëtitia Mirault
    Création perruques et maquillage Maurine Baldassari
    Coiffure & maquillage Maurine Baldassari & Caroline Boyer
    Habillage Les Frivolités Parisiennes Mélanie Leprince
    Régie Lumières et vidéo Estelle Cerisier
    Colette Patarin Amélie Tatti
    Achille Patarin Philippe Brocard
    Suzanne Patarin Lara Neumann
    Baronne Skatinkolowitz Marie Lenormand
    Nane Julie Mossay
    André Sartène Aurélien Gasse
    Léon Mézaize Charles Mesrine

    Un peintre, André. Un nouveau riche, Patarin – qui veut se faire portraiturer. Une maîtresse commune – la jolie Nane – ce que Patarin ne sait pas… Il est question que ce dernier parte en villégiature – et en famille – dans la maison bretonne de l’intriguante Baronne Skatinkolowitz, ce qui promet un mois de roucoulades en solo pour Nane et André.

    Seulement voilà. Patarin a imaginé offrir à Nane un mari fictif – Mézaize – afin que ce « couple » les accompagne en vacances. L’amoureux projet d’André et Nane se complique… d’autant que paraît dans l’atelier Colette, jeune fille moderne et délurée qui demande au peintre de lui accorder sa main… Une Colette qui s’avère être la fille de Patarin. La situation s’embrouille délicieusement…

    La comédie musicale de Falk, Bousquet et Maurice Yvain figure parmi les chefs d’œuvre du genre. Des dialogues et des lyrics spirituels et réjouissants, incisifs, ironiques et parfois délicieusement cruels sur une partition de haute valeur musicale, qui sait marier le fox-trot avec le contrepoint, l’harmonie et l’orchestration et une veine mélodique aux impérieuses séductions. Le succès des chansons de Gosse de Riche fut, en son temps, aussi immense que durable. Arthur Honegger disait de Maurice Yvain qu’il était un grand petit maître et ajoutait à juste titre : « Une telle emprise sur la foule prouve quelque chose et n’est pas le fait du premier venu. »

    Pascal Neyron, dans la lignée de son précédent Là-Haut ! à l’Athénée continue d’y insuffler le récit d’un rire issu de la cruauté humaine, burlesque, et dada : rire de ceux qui la commettent, rire de ceux qui la subissent ; une lecture explosive et jouissive.



    Production : Les Frivolités Parisiennes.
    Coproduction : l'Opéra de Reims, Athénée Théâtre Louis-Jouvet.
    Avec le soutien de : la DRAC Île-de-France, la Région Île-de-France, l’Opéra de Reims, l’Adami, la Spedidam, le CNM.

    Le Cercle de l’Athénée et des Bouffes du Nord et sa Fondation soutiennent la saison 23-24 du Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet.

    du 8 mars 24 au 17 mars 24

  • Julie Fuchs & Alphonse Cemin


    Soprano Julie Fuchs
    Piano Alphonse Cemin
    Lumières Catherine Verheyde
    Vidéo Yann Chapotel
    Régie vidéo Romain Tanguy
    Surtitres Lili Gomond

    C’est une histoire de musique et d’amitié : Julie Fuchs revient à l’Athénée sur l’invitation d’Alphonse Cemin, après un séjour sur les plus grandes scènes d’opéra du monde entier. Le public parisien se souvient notamment de mémorables Flûte enchantée et Platée à l’Opéra de Paris. Une soirée placée sous le signe des contes de fées.

    Programme

    Hugo Wolf
    Goethe Lieder
    Die Spröde
    Der Rattenfänger
    Die Bekehrte

    Augusta Holmes
    La guerrière
    La princesse sans coeur

    Maurice Ravel
    Gaspard de la nuit
    Ondine
    Shéhérazade
    Asie
    La flûte enchantée
    L’indifférent

    Gabriel Fauré
    La fée aux chansons
    Sérénade toscane
    Après un rêve

    Henry Purcell
    Fairy Queen
    One charming night

    Stephen Sondheim
    Into the woods
    The last midnight
    No one is alone

    Joni Mitchell
    (arrangement d'Arthur Lavandier)
    Both sides now



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung

    18 mars 24

  • Concerto contre piano et orchestre


    D'après Carl Philipp Emanuel Bach
    Conception Samuel Achache, Antonin Tri Hoang, Florent Hubert, Eve Risser
    Orchestre La sourde
    Batteries Thibault Perriard
    Piano Eve Risser
    Trompettes Olivier Laisney, Samuel Achache
    Clarinettes, saxophones Antonin Tri Hoang, Florent Hubert
    Flûte Anne-Emmanuelle Davy
    Cor Nicolas Chedmail
    Violons Marie Salvat/Juliette Leroux, Boris Lamerand
    Violes de gambe Agnès Boissonnot-Guilbault, Pauline Chiama
    Violoncelles Gulrim Choï, Myrtille Hetzel
    Théorbe Thibaud Roussel, Léo Brunet
    Contrebasses Mattieu Bloch, Youen Cadiou/Caroline Peach
    Lumière César Godefroy, Maël Fabre
    Costumes Pauline Kie­ffer

    Dans la longue série des concertos qui ont traversé les trois derniers siècles, l’Orchestre La Sourde avait créé en 2021, en ouverture de saison de l’Athénée, une forme nouvelle : le concerto contre. Un concerto qui donne de la voix et fait valoir ses humeurs musicales, un concerto contre. Contre piano et contre orchestre. Une opposition autant qu’un rapprochement, comme on peut être contre ou tout contre. Une expérience portée par une équipe expérimentée : Samuel Achache, metteur en scène et musicien, Eve Risser et Antonin-Tri Hoang (tous deux passés par l’Orchestre national de jazz), et Florent Hubert (avec qui Achache était associé sur les opéras revisités Crocodile trompeur et l’Orfeo, je suis mort en Arcadie).

    L’orchestre va note à note explorer la forme concertante, avec pour point de départ le Concerto Wq 43/4 pour clavier de Carl Philipp Emanuel Bach (1714- 1788). Cette pièce du fils cadet de Jean- Sébastien, composée en 1772 et issue de sa série de concertos hambourgeois, œuvres de la maturité, parachève sa maîtrise du genre comme elle la perturbe par certaines expériences nouvelles. Le flambeau de la recherche est désormais entre les mains de l’orchestre la Sourde, collectif qui brasse jazz et classique, instruments modernes et d’époque, composé de musiciens et de musiciennes qui accompagnent le travail de Samuel Achache au fil de ses spectacles.

    C’est un travail de longue haleine que mène cette joyeuse bande, « écouter le théâtre et regarder la musique », toujours à chercher à tâtons de nouveaux points de jonction où l’œuvre et l’instrumentiste se confrontent et se retrouvent en musique, mais aussi en mots, pensées, avancées langagières… L’orchestre bouge et la musique de C. P. E. Bach se déplace, on la regarde tourner, on l’écoute se transformer au fil des quatre mouvements. Des portes cachées aux marges des textes et partitions s’ouvrent alors sur scène et dévoilent aux spectateurs la richesse de territoires inédits.



    Production déléguée : Compagnie ReVeR. En coproduction avec : La Sourde, La Soufflerie à Rezé. Avec le soutien de : l’ADAMI, de la SPEDIDAM, de la SACEM, du CNM, de la DRAC et de la Région Grand Est, du Théâtre de la Renaissance à Oullins. La compagnie remercie le Théâtre de l’Aquarium et Bonnefrite.

    du 22 mars 24 au 29 mars 24

  • Tremplin - Fonds Tutti


    , Mentors de l'édition 2024
    Soprano Norah Amsellem, Olga Bezsmertna
    Mezzo Karine Deshayes , Clémentine Margaine
    Baryton Johannes Martin Kränzle
    Piano Emmanuel Christien, Matthieu Pordoy
    Lauréats 2024 du Fonds Tutti
    Mise en espace et lumières Rares Zaharia
    Mezzo Cécile Madelin , Léontine Maridat-Zimmerlin
    Soprano Margaux Poguet , Apolline Raï-Westphal
    Tenor Abel Zamora

    Le Programme Tremplin du Fonds Tutti revient après le succès de la 1ère édition à l’Auditorium de l’Opéra Bastille en novembre 2022 !

    Venez découvrir les stars de l’opéra de demain entourées par les stars d’aujourd’hui !

    Lauréats de l’édition 2024 du Programme Tremplin
    Cécile Madelin (mezzo)
    Léontine Maridat-Zimmerlin (mezzo)
    Margaux Poguet (soprano)
    Apolline Raï-Westphal  (soprano)
    Abel Zamora (ténor)

    Norah Amsellem, Olga Bezsmertna, Karine Deshayes, Clémentine Margaine, Johannes Martin Kränzle sont les mentors de l’édition 2024 et guideront leur protégé lors d’une masterclasse publique de chant le 3 avril 2024, et surtout partageront la scène avec tous les lauréats le 4 avril 2024 lors d’une exceptionnelle soirée de gala, dans un programme festif d’airs et d’ensembles d’opéra, accompagnés au piano par Emmanuel Christien et Matthieu Pordoy.


    L'édition 2022 avait notamment révélé Alexandre Baldo (baryton-basse), Lyriel Benameur (soprano), Camille Chopin (soprano), Claire de Monteil (soprano), Elsa Roux-Chamoux (mezzo-soprano)…

    Programme

    Mozart, Così fan tutte – Air de Fiordiligi « Per pietà »

    Bellini, Norma – Duo Norma Adalgisa « O rimembranza »

    Rossini, Otello – Air de Desdemona « Assisa al piè d’un salice »

    Mozart, Così fan tutte – Trio “Soave sia il vento”

    Mozart, Così fan tutte – Duo Fiordiligi Ferrando « Fra gli amplessi »

    Stravinsky, The Rake’s progress – Air d’Ann “No word from Tom…”

    Rossini, Stabat Mater – Duo “Quis est homo”

    Strauss, Arabella – Duo Arabella Zdenka « Aber der richtige »

    Gershwin, Porgy and Bess – Duo Bess Porgy « Bess you is my woman now”

    Verdi, Fasltaff – Acte 1 scene 2 “Alice, Meg…”

     

    Bizet, La Jolie Fille de Perth – Air de Smith « A la voix d’un amant fidèle »

    Offenbach, Les Contes d’Hoffmann – Barcarolle

    Lehar, La Veuve Joyeuse – Duo Hannah Danilo « Heure exquise »

    Mozart, La Finta Giardiniera – Air de Ramiro « Dolce d’amore »

    Humperdinck, Hänsel und Gretel – Prière

    Strauss, Der Rosenkavalier – Trio « Hab mir’s gelobt »

    Chabrier, L’Etoile – Quatuor des baisers

    Bellini, Norma – Duo Adalgisa Norma « Mira o Norma »

    Kalman, Princesse Czardas – « c’est l’amour »

    4 avr. 24

  • Giulia Semenzato & Jadran Duncumb


    Soprano Giulia Semenzato
    Guitare Jadran Duncumb
    Lumières Catherine Verheyde
    Vidéo Yann Chapotel
    Régie vidéo Romain Tanguy
    Surtitres Manuel Nuñez Camelino

    La soprano italienne Giulia Semenzato, habituée de la Scala de Milan et du festival de Salzbourg, propose pour l’Athénée un programme original accompagné de la guitare de Jadran Duncumb : Schubert, Rossini et chansons espa­gnoles de Fernando Sor.

    Programme 

    Mauro Giuliani (1781-1829)
    6 cavatine Op. 39

    Charles Doisy (?-1807)
    Trois romances : ‘Le Bien Perdu’ / ‘A ma guitare’ / ‘L’illustre infortuné’

    Johann Kaspar Mertz (1806-1856)
    Liebeslied, Bardenklänge, Op. 13

    Franz Schubert (1797-1828)
    Gretchen am Spinnrade, Op. 2 D. 118
    Ständchen (El canto del cisne D.957, 1828), arrangements de N.Coste et K.Mertz

    Fernando Sor (1778-1839)
    Fantasie Op. 30
    Seguidillas : ‘Cesa de atormentarme’ / ‘De amor en las prisiones’ / ‘El que quisiera amando’ / ‘Si dices que mis ojos’ / ‘Prepárame la tumba’ / ‘No doblarán campanas’

    Gioacchino Rossini (1792-1868)
    La danza, arrangements de Matteo Carcassi



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung

    8 avr. 24

  • Elsa Dreisig, Romain Louveau & Nikola Nikolov


    Soprano Elsa Dreisig
    Piano Romain Louveau
    Violon Nikola Nikolov
    Traductions originales et surtitres (commande de Miroirs Étendus) Antoine Thiollier
    Lumières Catherine Verheyde
    Vidéo Yann Chapotel
    Régie vidéo Nicolas Lavergne

    « Je me réveille, et le mot, je l’ai oublié »

    Un sommet des cycles de lieder romantiques, sur des poèmes de Heine interprété par Elsa Dreisig avec son complice le pianiste Romain Louveau, aux frontières du mot dans les seize merveilles des Dichterliebe, « les Amours du poète ». L’extraordinaire postlude musical du dernier lied semble suggérer que seule la musique peut poursuivre le mouvement du sens ; dans la deuxième sonate pour violon opus 121, interprétée par Nikola Nikolov, les images musicales sont pourtant elles-mêmes portées à leur limite.

    Monstrueuse, démesurée, saturée d’accents et de virages abrupts qui ne laissent que de fragiles interstices à de bouleversants fragments lyriques, elle est délaissée par les musiciens qui lui préfère le rassurant classicisme de la précédente sonate, composée seulement quelques mois plus tôt mais dépréciée par le compositeur. Au milieu de cette immense fresque instrumentale pourtant, un mouvement lent d’une déconcertante fragilité, à la manière d’une chanson populaire remémorée : mais les mots, ici manquent. Ce programme explore ces vastes étendues des paysages schumanniens, et leurs émouvantes lisières rêveuses.

    Programme

    Robert Schumann
    Dichterliebe op 48
    1. Im Wunderschönen Monat Mai
    2. Aus meinen Tränen sprießen
    3. Die Rose, die Lilie, die Taube, die Sonne
    4. Wenn ich in deine Augen seh’
    5. Ich will meine Seele tauchen
    6. Im Rhein, im heiligen Strome
    7. Ich grolle nicht8. Und wüßten’s die Blumen, die kleinen
    9. Das ist ein Flöten und Geigen
    10. Hör ich das Liedchen klingen
    11. Ein Jüngling Liebe ein Mädchen
    12. Am leuchtenden Sommermorgen


    Clara Schumann
    Romance op 22 n. 1 pour piano et violon

    Robert Schumann
    Dichterliebe (suite)
    13. Ich hab’ im Traum geweinet
    14. Allnächtlich im Traume
    15. Aus alten Märchen
    16. Die alten, bösen Lieder


    Pause

    Robert Schumann,
    Sonate pour piano et violon op 121
    1. Ziemlich langsam ; Lebhaft
    3. Leise, einfach


    Clara Schumann,
    Lieder op 13
    1. Ich stand in dunklen Träumen
    2. Sie liebten sich beide

    Robert Schumann,
    Fantasiestücke op 73
    1. Zart und mit Ausdruck

    Robert Schumann,
    Sonate pour piano et violon op 121 (Suite)
    4. Bewegt

    Clara Schumann,
    “Beim Abschied” WoO 22



    Le saison des Lundis musicaux est produite par Le Balcon, avec le soutien de la Karolina Blaberg Stiftung.

    15 avr. 24

  • Francesco Tristano joue Bach, Gulda & Tristano


    Piano Francesco Tristano

    Personnalité atypique du piano, Francesco Tristano s’affirme comme l’un des plus grands talents de la jeune génération. Ses récitals sont de savants
    jeux d’équilibre entre les genres et les époques, mêlés à ses propres compositions et improvisations. Pour la première fois sur la scène de l'Athénée, il fera se répondre Bach, Friedrich Gulda et ses propres oeuvres.

     Production : Falconmuse
     En collaboration avec Astérios Spectacles
    22 avr. 24

  • L’Impresario de Smyrne


    D’après 'L’Impresario de Smyrne' (1759) et 'Le Théâtre Comique' (1750) de Carlo Goldoni
    Traduction et adaptation Agathe Mélinand
    Mise en scène et costumes Laurent Pelly
    Tognina, Chanteuse vénitienne Natalie Dessay
    Annina, Chanteuse bolognaise Julie Mossay
    Lucrezia, Chanteuse florentine Jeanne Piponnier
    Ali, marchand de Smyrne et Nibio, impresario Eddy Letexier
    Carluccio, castrat Thomas Condemine
    Pasqualino, ténor et ami de Tognina Damien Bigourdan
    Le Comte Lasca, ami des chanteuses et des chanteurs Cyril Collet
    Maccario, pauvre et mauvais poète dramatique Antoine Minne
    Le serviteur d'un hôtel, un souffleur, et quelques animaux…
    Violoncelle Mélisande Corriveau/Arthur Cambreling
    Clavecin Olivier Fortin
    Violon Paul Monteiro
    L'Ensemble baroque MASQUES dirigé par Olivier Fortin
    Scénographie Laurent Pelly & Matthieu Delcourt
    Lumière Michel Le Borgne
    Son Aline Loustalot
    Assistanat à la mise en scène Laurie Degand
    Confection des costumes Julie Nowak, Manon Bruffaerts et l’Atelier du Théâtre de Liège

    Un hôtel, à Venise aux lendemains du carnaval. Le brouillard fume sur la lagune. Lucrezia, jeune chanteuse florentine « qui ne connaît pas grand-chose à la musique » - c’est elle qui le dit - est arrivée la veille. Carluccio, le castrat cherche un nouveau contrat. L’argent manque. Il y a des agents, des impresarios, des protecteurs. On apprend qu’un Turc-marchand a été convaincu par ses amis de ramener à Smyrne, le mieux de ce qui se fait sur la scène vénitienne et qu’il n’y connaît rien.
    Qui sera engagé ? Madame Tognina, soprano d’expérience est chez elle avec le ténor, son amant. La compagnie les retrouve. Il y a un poète accommodant qui ne travaille pas dans le génie, une petite chanteuse bolognaise, l’impresario, l’agent. La Florentine et le castrat les rejoignent. Ils sont tous à fond pour le projet turc. Chaude ambiance. Qui sera la prima donna ? 

    À Venise, la musique était partout, le public y passait sa vie. Théâtres, Tréteaux, Ospedale... Laurent Pelly et Agathe Mélinand ont imaginé un Impresario de Smyrne intemporel et en musique - la pièce fut d’abord un opéra. Ces Scènes de la vie d’opéra deviennent un burlesque hommage à ce Bûcher des vanités, transcendé par la musique. Un petit monde en équilibre qui s’agrippe pour sauver ce qu’il lui reste d’amour propre.

    Dans un espace presque vide qui évoque le théâtre côté scène, coulisses et salle, la scénographie signée Laurent Pelly et Matthieu Delcourt s’amuse à désorienter les personnages et, souvent, les spectateurs… Qui sera la prima donna ? Sur scène, un casting ébouriffant pour répondre à la question, dont Natalie Dessay et les instrumentistes de l’ensemble baroque Masques dirigé par Olivier Fortin.



    Production : Pel-Mel Groupe, Atelier Théâtre Jean Vilar - Louvain-la-Neuve.
    Coproduction : Théâtre Royal du Parc - Bruxelles, Théâtre de Liège, Théâtre Montansier - Versailles, Théâtre de Caen, Anthéa – Théâtre d’Antibes et DC&J Création.
    Avec le soutien du Centre des Arts Scéniques, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge et d’Inver Tax Shelter. Le Pel-Mel Groupe est conventionné par le Ministère de la Culture.
    Avec le concours de l’Institut Culturel Italien de Paris.

    L’impresario de Smyrne, Scènes de la vie d’opéra dans la traduction adaptation française d’Agathe Mélinand est publié dans L’Avant-Scène Théâtre.

    Le Cercle de l’Athénée et des Bouffes du Nord et sa Fondation soutiennent la saison 23-24 du Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet.

    du 25 avr. 24 au 5 mai 24

  • La vie en vrai (Avec Anne Sylvestre)


    Conception Marie Fortuit
    Arrangements musicaux Lucie Sansen
    Collaboration artistique Agathe Charnet et Mélanie Charreton
    Scénographie Louise Sari
    Création lumière et régie générale Thomas Cottereau
    Régie son Jules Tremoy
    Administration et diffusion Olivier Talpaert - En votre compagnie
    Presse Delphine Menjaud / collectif overjoyed 

    « Non, non, je n'invente pas. Mais je raconte tout droit. »

    Mené par la comédienne, autrice et metteuse en scène Marie Fortuit et accompagné par la pianiste Lucie Sansen, le spectacle musical La vie en vrai raconte la façon dont l’héritage poétique et politique d’Anne Sylvestre résonne avec le parcours de deux artistes trentenaires dans les années 2020.

    A travers les chansons emblématiques ou plus confidentielles d’Anne Sylvestre, les textes auto-fictifs de Marie Fortuit et les arrangements de la Lucie Sansen, on assiste à l’émergence d’un matrimoine puissant et percutant, à la naissance d'une constellation féministe, vectrice d’échos précieux et de voies nouvelles.

    Ce spectacle s’inscrit dans la saison Jeune Création de la Salle Christian-Bérard, en partenariat avec Prémisses.

    Production : Les Louves à Minuit

    Co-production : CDN de Besançon

    Soutiens : Le Phénix - scène nationale de Valenciennes - pôle européen de création, Comédie de Béthune - Centre dramatique national, Les Plateaux Sauvages (Paris), Théâtre de l’Atelier (Paris). 

    Le Cercle de l’Athénée et des Bouffes du Nord et sa Fondation soutiennent la saison Jeune Création 23-24 du Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet.

    du 25 avr. 24 au 5 mai 24

  • Mark Padmore & Julius Drake


    Ténor Mark Padmore
    Piano Julius Drake

    Deux comparses britanniques pour un programme entre romantisme et modernité qui convoque Schumann, Britten ou encore Fauré. Le ténor Mark Padmore s’est notamment illustré dans le Winterreise de Schubert et fait montre une nouvelle fois de l’ampleur de son répertoire, en duo avec le pianiste Julius Drake qui l’accompagne depuis plusieurs années déjà.

    Programme

    Clara Schumann

    Ich stand in dunklen Träumen Op. 13 N° 1
    Sie liebten sich beide Op. 13 N° 2
    Der Mond kommt still gegangen Op. 13 N° 4
    Volkslied
    Lorelei
    Liebst du um Schönheit Op. 12 N° 4

    Robert Schumann
    Hans Christian Andersen Lieder

    Rebecca Clarke
    Tiger, tiger
    Lethe
    Eight O’Clock
    The Sealman

    Gabriel Fauré
    Mandoline
    En Sourdine

    Reynaldo Hahn
    Chanson d’Automne
    Tous Deux
    L’Allée est sans fin
    En Sourdine
    L’heure Exquise (from Chanson Grises)

    Benjamin Britten
    Winter Words



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung

    6 mai 24

  • Frederick Ballentine & Kunal Lahiry


    Ténor Frederick Ballentine
    Piano Kunal Lahiry

    Le ténor Frederick Ballentine, détenteur d’un Grammy award, et le pianiste Kunal Lahiry proposent Our people et en parlent ainsi : « Ce programme explore le parcours des Noirs et des communautés LGBT d'Amérique du Nord. Notre séparation du tout. Notre oppression constante. Nos amours et nos âmes perdues. Mais surtout notre résilience ».

    Programme

    I. Shut me out
    Traditional spiritual Sometimes I feel like a motherless child
    Copland "Twelve songs of Emily Dickinson": Nature! The gentlest mother
    William Bolcom George
    Copland "Twelve songs of Emily Dickinson": Why do they shut me out of heaven?
    Schubert Memnon
    Margaret Bonds The Dream Portraits: Minstrel Man
    Arr. Margaret Bonds Lord, I just can’t keep from crying

    II. Going up in smoke
    David Krakauer The 80’s Miracle Diet, “AIDS Quilt Songbook”
    John Musto Heartbeats, “AIDS Quilt Songbook”
    Ricky Ian Gordon I never knew, “AIDS Quilt Songbook”
    Lewis Allan, arr. Pablo Campos Strange Fruit

    III. Requiem
    Earl Wild Virtuouso Etudes after Gershwin: The Man I Love
    John Musto Shadow of the blues: Litany, “AIDS Quilt Songbook”
    Henry PurcellWhen I am laid in earth” de "Dido and Aeneas"

    IV. So Loud, So Proud
    Ricky Ian Gordon My People, “AIDS Quilt Songbook”
    Sergei Rachmaninoff Spring Waters, Op 14, No 11
    Nina Simone, Lyrics by Langston Hughes arr. Pablo Campos Backlash Blues



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung

    27 mai 24

  • Neima Naouri, Pablo Campos & Alphonse Cemin


    Chant Neima Naouri, Pablo Campos
    Piano Alphonse Cemin

    Artistes complices lors de leur soirée dédiée aux chansons de West Side Story, Neima Naouri et Pablo Campos se retrouvent aux côtés du pianiste Alphonse Cemin pour une soirée consacrée au génie de Sondheim.

    Programme Stephen Sondheim

    West Side Story (1957)

    Ouverture

    Something’s coming

    Tonight

    I Feel Pretty

    Somewhere

     

    Marry me a little (1980)

    The Girls of Summer

    Sunday in the park with George (1984)

    Finishing The Hat

    Merrily we roll along (1981)

    Not a day goes by

     

    Into the Woods (1987)

    Giants In The Sky

    On The Steps Of The Palace

    Hello Little Girl

    Everybody Says Don’t

     

    Miller’s Son

    Marry Me A Little

    Not Getting Married Today

     

    Sweeney Todd (1979)

    My Friends

    Green Finch And Linnet Bird

    Ah, Miss

    Johanna

    Kiss Me

    A Little Priest



    Production : Le Balcon
    Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung

    3 juin 24

  • Diari d'amore


    D’après 'Fragola e panna' et 'Dialogo' de Natalia Ginzburg
    Mise en scène Nanni Moretti
    Scénographie Sergio Tramonti
    Lumière Pasquale Mari
    Costumes Silvia Segoloni
    Surtitrage Monica Mele
    Avec Valerio Binasco, Daria Deflorian, Alessia Giuliani, Arianna Pozzoli, Giorgia Senesi
    Assistante à la mise en scène Martina Badiluzzi
    Directrice de production et casting Gaia Silvestrini

    Une scène prend place dans une maison de campagne, l’autre dans un appartement bourgeois. La première voit débarquer une jeune fille, Barbara, dans la vie tranquille de Flaminia et Cesare, dont Barbara est l’amante. La deuxième nous présente un couple au lit, Francesco et Marta, en train de discuter des choses du quotidien jusqu’à ce que Marta révèle une vérité inattendue - sans réaction particulière de Francesco…

    Pour sa première mise en scène de théâtre, le cinéaste multi-primé (Ours d’argent à Berlin en 1985 avec La messa è finita, Dear Diary prix de la mise en scène à Cannes en 1993 et La stanza del figlio, Palme d'or au Festival de Cannes en 2001) a choisi deux textes de Natalia Ginzburg, Fraise et crème (1966) et Dialogue (1970). Cette figure iconique de la littérature italienne du XXème est connue pour son regard ironique porté sur la famille et le couple en général.

    Ses pièces ouvrent le rideau sur des scènes d’intimité domestique où le conflit cède la place à l’indifférence, en dévoilant la fatuité des hommes et des femmes, émotionnellement et moralement ineptes. L’autrice joue avec les valeurs chères à la bourgeoisie : mariage, fidélité, maternité, amitié, sont traités avec des paroles d’une futilité qui en révèle la fragilité. Cette légèreté devient une clé de lecture froide, qui transforme en comédie des évènements de la vie des protagonistes qui seraient dans d’autres circonstances de véritables tragédies.

    Un choix fort de Nanni Morretti, connu pour ses mises en scène engagées avec son documentaire sur le parti communiste italien La cosa (1990), sa critique de Berlusconi en 2006 avec Il Caimano, ou ses analyses des rouages familiaux dans Tre piani (2021). Les deux pièces seront interprétées par un brillant casting servi par Valerio Binasco, Daria Deflorian, Alessia Giuliani, Arianna Pozzoli et Giorgia Senesi, bien connus en Italie.



    Production : Teatro Stabile di Torino – Teatro Nazionale, Teatro di Napoli – Teatro Nazionale, Carnezzeria, Emilia Romagna Teatro ERT / Teatro Nazionale, LAC Lugano Arte e Cultura, Châteauvallon-Liberté scène nationale, TNP Théâtre National Populaire à Villeurbanne, La Criée - Théâtre National de Marseille, Maison de la Culture d’Amiens. Diffusion : Aldo Miguel Grompone ; Avec le concours de l’Institut Culturel Italien de Paris.

    du 6 juin 24 au 16 juin 24

  • Le Dieu des causes perdues


    Texte Agathe Charnet
    Mise en scène Ambre Kahan
    Jeu Noémie Rimbert
    Composition et interprétation musicale M’Hamed Menjra
    Assistanat Tara Veyrunes
    Création lumières Zélie Champeau

    Anna part à la recherche de son frère, Maxime, dont elle n'a plus de nouvelles depuis ses douze ans. En quête de signes, elle se lance dans une épopée initiatique mue par une seule question : quand l'absence et le silence envahissent tout, en qui croire, à quoi s'accrocher ?

    Noémie Rimbert, actrice, et M'hamed Menjra, musicien, portent ce récit à l'os d'Agathe Charnet, dont la langue déborde entre slam, rap et hip hop.

    Ce spectacle s’inscrit dans la saison Jeune Création de la Salle Christian-Bérard, en partenariat avec Prémisses.

    Production déléguée : Compagnie Get Out
    Coproduction : Théâtre de Villefranche-sur-Saône.

    Cette pièce a été créée en mars 2023 à partir d'une commande du Théâtre de Villefranche à Ambre Kahan dans le cadre du Festival Jeunes créatrices.

    Ambre Kahan / Compagnie Get out est artiste associée à la Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche pour la saison 2023/24 et aux Célestins, Théâtre de Lyon depuis 2023.

    Le Cercle de l’Athénée et des Bouffes du Nord et sa Fondation soutiennent la saison Jeune Création 23-24 du Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet.
    du 6 juin 24 au 16 juin 24

  • Au coeur de l'Athénée


    Écriture et mise en scène Nicolas Gaudart
    Cheffe de choeur Valérie Doze
    Arrangements musicaux Antoine Lefort
    Avec Les Frivolités Parisiennes

    Alors que Zeus s'apprête à renouveler ses pouvoirs comme tous les millénaires, la cérémonie prend un tour inattendu...

    Pour sa troisième année, le projet de transmission artistique et culturel Au coeur de l'Athénée a pris la forme d'un choeur intergénérationnel qui interprètera une comédie musicale originale créée le vendredi 21 juin à 18h à l'Athénée Théâtre Louis-Jouvet.

    De novembre 2023 à juin 2024, des retraités issus des Club seniors de la Ville de Paris et de l'Association Tout autre chose, des élèves de CM1 de l'école Buffault (9ème) et des élèves de CM1/CM2 de l'école Dorléac (18ème) ont bénéficié de cours de chant et de théâtre, de visites du théâtre, de rencontres avec les artistes et de places aux différents spectacles de la saison de l'Athénée.

    A travers des ateliers communs, ils ont découvert les coulisses du théâtre, épanoui leurs voix et leurs corps et travaillé ensemble dans leur diversité.

    Produit par le Théâtre de l'Athénée, le projet est sous la direction artistique des Frivolités Parisiennes et du metteur en scène Nicolas Gaudart.

    Au cœur de l’Athénée bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas, de la Fondation La Ferthé, du Cercle de l’Athénée et des Bouffes du Nord et de sa Fondation.
    21 juin 24

  • Véronique Vella & Vincent Leterme


    Chant Veronique Vella
    Piano Vincent Leterme

    Ils se sont rencontrés à la Comédie-Française où ils ont joué ensemble dans la pièce Un Conte à grandir debout, on les retrouve dans le cadre d’un récital sur la scène de l’Athénée. Véronique Vella est comédienne mais aussi chanteuse, et c’est le piano de Vincent Leterne qui l'accompagnera.
    Au programme, une soirée cabaret avec des chansons de Kurt Weill, Léo Ferré, Juliette, Jean Wiener, Robert Desnos...


    Programme 

    Juliette Noureddine
    Le dernier mot

    Bertolt Brecht – adaptation Boris Vian / Kurt Weill
    Nanna’s Lied 

    Paul Green- adaptation Jean-René Caussimon / Kurt Weill
    Mon ami, my friend

    René Guy Cadou / Vincent Leterme
    Derrière les rideaux 

    Robert Desnos / Jean Wiéner
    La Véronique 
    Le Mimosa

    Arthur Rimbaud/ Léo Ferré
    Les assis 

    Jacques Deval/ Kurt Weill
    Le grand Lustucru 

    René-Guy Cadou/ Vincent Leterme
    Air triste et connu

    Bertolt Brecht - traduction Alexandre Pateau/ Kurt Weill
    ‘L’opéra de quat’sous’ – deuxième final

    Bertolt Brecht-adaptation Vincent Leterme / Kurt Weill
    Rosa la rouge 

    Brecht – adaptation Geneviève Serreau / Kurt Weill
    Le grand citron 

    Jean Wiéner
    Polka lente

    Robert Desnos / Jean Wiéner
    ‘Chantefables et chantefleurs’
    La Marjolaine et la Verveine
    Le Lotus
    La Violette

    Bernard Joyet / Juliette Noureddine
    Mayerling 

    Erwin Schulhoff
    Valse

    Louis Aragon / Léo Ferré
    Je chante pour passer le temps

    René-Guy Cadou / Vincent Leterme
    Poésie la vie entière 

    René-Guy Cadou / Véronique Vella
    Oiseaux balles perdues 

    René-Guy Cadou / Lucette-Marie Sagnières
    Mouvements respiratoires      

    Robert Desnos / Jean Wiéner
    Le Narcisse et la Jonquille 

    Juliette Noureddine
    Un ange passe

    24 juin 24